Dix talents du Nyong-et-Kellé propulsés par la Fondation Calvin Samnick
La Fondation Calvin Samnick est fière d’annoncer les dix lauréat(e)s de la première Bourse d’excellence Calvin Samnick. Ces jeunes talents brillants, issus de milieux défavorisés, se destinent à des carrières ambitieuses. Au-delà de la prise en charge des frais de scolarité, la bourse assure un accompagnement personnalisé et offre une allocation mensuelle pour maximiser leurs chances de réussite.
Dix étoiles du Nyong-et-Kellé illuminent l’avenir grâce à la Bourse Calvin Samnick. Ils rêvent grand, ils iront loin : découvrez les 10 lauréat(e)s de la Fondation Calvin Samnick
Je me suis toujours destiné, d’aussi loin que je me souvienne, à faire des études supérieures et cela le plus longtemps possible ». Fred Richard Mandeng va pouvoir envisager son avenir avec plus de sérénité : il fait partie des 10 lauréat(e)s de la Bourse d’excellence Calvin Samnick, délivrée par la Fondation du même nom.
Créée en 2025 pour honorer la mémoire de Calvin Samnick, la Fondation soutient ainsi de jeunes talents issus de milieux défavorisés du département du Nyong-et-Kellé.
Non seulement leurs frais de scolarité seront couverts, mais les boursier(e)s bénéficieront aussi d’une allocation mensuelle leur permettant de couvrir les besoins de logement et de subsistance, et d’un accompagnement personnalisé.
Découvrez les parcours inspirants de ces dix jeunes lauréat(e)s résilient(e)s ci-dessous :
Fred Richard MANDENG
Fred Richard MANDENG, 19 ans, est étudiant en cycle ingénieur à l’École supérieure des transports, de logistique et de commerce d’Ambam (ESTLC). En dépit de la retraite imminente de son père, son unique soutien financier, il est « déterminé à faire face aux difficultés » : « Mon rêve et ma passion, c’est d’abord de travailler à construire un Cameroun nouveau, prospère et digne. Je crois que l’industrialisation d’un pays est une nécessité majeure. »
Camilla LIBAM ASNAT
Camilla LIBAM ASNAT, 19 ans, ambitionne de devenir designer d’espace, axée en particulier sur l’habitat durable et l’innovation locale. Elle a entamé un cycle d’études en architecture et design industriel à l’Institut universitaire de la Côte (IUC) à Douala, qu’elle a dû suspendre un temps pour raisons financières et à cause de l’état de santé précaire de sa mère, son « pilier moral ». « Ma motivation est ancrée dans mon parcours artistique. Je veux voir comment, à partir d’une idée ou d’un dessin, on conçoit des choses utiles et de nouvelles façons de vivre ». L’une de ses BD, Les plafonds de verre, a remporté le premier prix d’un concours d’une ONG italienne en partenariat avec la Coopération italienne. Camilla y met en lumière les difficultés sociales rencontrées par les jeunes filles face à l’accès à l’éducation.
Marie France NGO MANDONG
Marie France NGO MANDONG, 21 ans, étudie à l’École supérieure d’ingénieurs d’Afrique centrale (ESIAC)et se passionne pour l’informatique industrielle appliquée à l’électricité : « Ma profonde motivation est de créer des machines automatisées qui puissent notamment permettre de limiter les coupures d’électricité dans le pays. » Son père, bien que malade, la soutient dans ses ambitions.
Myriam YEBGA NGIMBOUS
Myriam YEBGA NGIMBOUS, tout juste 16 ans, est déjà bachelière et rêve de devenir médecin, plus précisément pédiatre. « Avoir une vie assez basique avec des difficultés m’a fait comprendre que rien n’est acquis, encore moins facile, et que c’est avec des efforts que l’on est récompensé ». Jusqu’ici, elle pensait qu’elle n’aurait pas les ressources nécessaires pour poursuivre ses études supérieures, ses parents étant de condition trop modeste. Si elle veut étudier, c’est aussi pour avoir les moyens de les aider plus tard, ainsi que ses petites sœurs.
Victor MUTLEN SECK
Victor MUTLEN SECK, 20 ans, étudiant en DUT de génie thermique et énergétique à l’Institut universitaire de technologie (IUT) de Ngaoundéré, a été confronté à la perte de ses deux parents, à quelques années d’intervalle. « J’ai vu mon monde s’effondrer, et mes espoirs de devenir un jour grand s’estomper », témoigne-t-il. Il n’en finit pas de remercier sa famille, ses amis, ses professeurs, qui se sont démenés sans relâche pour qu’il puisse faire des études supérieures, et à terme devenir ingénieur. « La connaissance est une arme puissante pour inventer le monde de demain. Je ne perds pas courage. »
Blandine NGO NYEMECK
Blandine NGO NYEMECK, 20 ans, a été élevée par une mère célibataire. Elle avait commencé des études de communication, mais a dû arrêter faute de moyens financiers. Elle aimerait intégrer l’École supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC) afin d’accéder à une « insertion socioprofessionnelle normale et stable ». Je suis connue pour mon sens du leadership, j’estime que les études de communication me mèneront sur la bonne voie ».
Alexandra NGO NYEBEL
Alexandra NGO NYEBEL, 18 ans, est étudiante en deuxième année de Bachelor of Science (B.Sc) en Management à l’Université de Buéa. « Mon ambition est de devenir analyste en logistique et finance, ou responsable des opérations financières dans une entreprise internationale », explique-t-elle. Orpheline de mère depuis sa naissance, elle est élevée par sa tante dans des conditions modestes. « Ces difficultés ont forgé mes atouts les plus précieux : ma volonté, ma capacité de travail, ma motivation et l’accompagnement affectif et moral de ma tante. »
Prince Abraham Godlove NACK
Prince Abraham Godlove NACK, 17 ans, vise le métier d’ingénieur concepteur de systèmes de commandes. Il étudie pour cela au niveau 2 du tronc commun de l’École Nationale Supérieure Polytechnique de Douala (ENSPD). Bon répétiteur auprès de ses cadets et féru d’arts martiaux, il confie : « déjà au niveau 1, je n’avais pas d’ordinateur pour étudier, même si c’était obligatoire dans certaines matières et malgré les sacrifices de mes parents. Après mes études, je souhaite développer mon propre projet de système robotique intelligent afin de contribuer au développement de mon pays ».
Guilain Daniel NYOT
Guilain Daniel NYOT, 19 ans, est étudiant en troisième année de licence en Ingénierie économique et financière à l’Université de Yaoundé II.« En dépit de ses multiples efforts, ma famille a des difficultés à gérer mon logement, le transport ainsi que la nourriture », souligne-t-il, « mais j’ai la ferme conviction que, malgré tout, je pourrais réaliser mes ambitions si je me donne les moyens. J’aimerais rendre ma famille heureuse, j’aimerais faire prospérer Bot-Makak, mon beau village. »
Marie Louise Murielle NGO BIKAÏ
Marie Louise Murielle NGO BIKAÏ, 16 ans, est attirée par le domaine informatique. Tout juste bachelière, elle voudrait intégrer l’Institut de spécialisation du PIDERC (ISP). « Mon objectif est de travailler dans un secteur qui contribue à l’innovation technologique et à l’amélioration de la vie quotidienne ». Confrontée aux manques de ressources financières, elle compte sur sa « passion pour l’apprentissage », sa « capacité à travailler en équipe » et sa « persévérance face aux défis ».
Bertrand Ngatchou Nyateng
23.06.2025 10:40Bonjour
Magnifique. Je m’en réjouis.
Très belle initiative
Longue vie à la Fondation Calvin Samnick.
Cordialement
P.S: Je vous suis depuis vos débuts via mon compte pro linkedin(benconsultinsandservices)
Ngatchou Nyateng Bertrand
26.10.2025 13:11Bonjour
Félicitations aux heureux élus(e). A vous, courage, persévérance et abnégation
Merci merci merci Lionelle Samnick et à toute sa fratrie pour cet élan de solidarité à la jeunesse, merci de redonner espoir, joie à ces jeunes démunis. Je suis très très fier de la Fondation Calvin Samnick
Wangari Maathai, prix Nobel de la paix : « L’éducation est la clé pour libérer le potentiel des femmes et, partant, celui de la société tout entière. ”
Ibrahima Sos
26.10.2025 15:17Je suis vivement intéressé à pouvoir me postuler et partager
Claire Libam
29.10.2025 06:56Félicitations pour votre engagement social. Gratitude et reconnaissance pour tous ces destins que vous impacter ainsi de votre générosité.